Basango-ya-Brazza.

Nouvel opus de l’artiste Saint Patrick Azan’o

Qui a dit que Saint Patrick Azan’o était fini? Certainement pas ses fans qui ont accueillit avec beaucoup de bonheur « Troisième page » son dernier opus le 15 octobre dernier au Diplomate célébrissime boite de nuit à Brazzaville.

Sans strass, ni paillette, la salle du Diplomate aménagée pour la circonstance est fin prête. A l’entrée Saint Patrick Azan’o aimable et courtois accueille ses invités en attendant le début de la cérémonie.

Les premières places sont occupées par d’eminnents personnages de l’univers musical à l’image de Freddy Kebano, Fredddy Masaki, Adam Sanba, et bien d’autres qui ont participé de près ou de loin à la sortie de ce bijou fortement salué par l’opinion publique mais aussi par les hommes de medias. Après une longue attente, la cérémonie démarre finalement à 11h30 par la projection de deux clips. « A zéro » et « Troisième page » respectivement troisième et sixième titre de l’album.

Des chansons qui annoncent les couleurs de ce nouvel album très inspiré par des airs de romance.

Le chanteur de charme comme à son habitude n’a pas perdu sa verve et d’ailleurs ses textes d’elles mêmes « L’amour est une flamme qu’il faut entretenir en mettant sans cesse du bois » peut on entendre dès les premières notes de la chanson « A Zéro ». L’amour est encore au rendez vous, dans Troisième page, avec cette fois ci des cadences entraînantes et enjouées.

Un album résolument optimiste et plein de vie ou dix titres (Petit garçon, Vive les mariés, A zéro, Code 5910, Orange bleue, Un plus un, Tomboka, 3ème page, Pinzoli na ngai, Promesse à gogo) forment l’ossature de ce joyau, avec l’amour comme thème central auquel se greffe les notions de nationalisme et de paix.

Deux chansons tendances coupées décalées constituent une espèce de trait d’union avec la nouvelle génération « Je voulais toucher le maximum de monde, faire plaisir à mes mélomanes, ensuite intéresser les jeunes en y imprimant une touche de coupé décalé et enfin m’ouvrir à mes amis de l’Afrique de l’ouest, pour briser les frontières »

A ce propos, l’artiste n’hésite pas à chanter en sango, français téké et s’entoure de plusieurs musiciens de la place car « travailler avec d’autres artistes, ce n’est pas une faiblesse au contraire c’est une force. C’est aussi une façon d’échanger et d’apprendre» a fait remarquer Saint Patrick Azan’o visiblement heureux de cette collaboration.

Mais si l’album est plein de vie et d’agréables interprétations, on déplore toutefois les interminables dédicaces tout au long de cette belle ballade musicale à la croisée de rumba, soukouss et coupé décalé Et si on reconnaît les empreintes (rythmes et cadences) de quelques artistes de la place, il n’en demeure pas moins que Troisième Page est album unique tant l’écriture pleine de vie ne laisse pas l’auditeur indifférent.

Une formule qui lui réussit et explique sans doute l’engouement que suscite cet album auprès du public de la place Enfin pour ceux qui aiment se trémousser voila un album qui va « chauffer » durant les fêtes de fin qui se profile à l’horizon.

Vendu à 5000 FCFA, l’artiste espère que ces chansons vont caracoler aux hits parade d’ici le nouvel an. A ce sujet, Saint Patrick compte sur l’appui des journalistes « Votre apport est une importance capitale si un artiste n’est pas apprécié chez lui, il est difficile qu’il soit apprécié ailleurs» souligne t-il.

Rappelons que l’artiste a roulé sa bosse dans l’orchestre Waticana ou il a été remarqué avec des titres tels que Willy mon trésor, AZ, full option, Tom et Gerry …

Annette Kouamba Matondo