Basango-ya-Brazza.

Basango-ya-Brazza.

Jules Bouaka

 


 

« On ne le dira jamais assez, l’avenir de ce pays appartient aux jeunes »

 

Jules Bouaka, membre du comité central, a été élu les 09 Mai dernier, Président chargé de l’orientation, de la coordination et du contrôle de la cellule 6, 15B Diata du Parti congolais du travail (PCT). Il nous parle de cette victoire qu’il place sous le signe du travail, de la jeunesse qui constitue selon lui « le Congo de demain ». Rencontre.

 

Vous avez été nommé Président chargé de l’orientation, de la coordination et du contrôle de la cellule 6, 15B Diata du PCT. Quelles sont vos impressions ?

 

Jules Bouaka : C’est une satisfaction pour notre équipe, mais je dois admettre que la tâche est lourde d’autant plus que Diata est un quartier cosmopolite ou l’on retrouve de nombreux partis qui se rivalisent. Et donc la bataille est rude. La victoire de cette journée est le résultat du travail que nous avons abattu sur le terrain pendant trois ans. Nous avons sillonné ou presque toute la circonscription administrative de Diata, ce qui fait que, nous avons réussi à faire adhérer au parti même ceux qui étaient encore hésitant.

 

Vous venez de voter le bureau de la section 15 B Diata de l’arrondissement 1 Makélékélé. Comment comptez-vous intéresser les jeunes qui hésitent encore à faire parti de vos rangs ?

 

 

Jules Bouaka : L’adhésion au parti est individuelle mais elle est aussi permanente. Ceux qui ne sont pas encore engagés, je pense qu’il encore temps de le faire avant la mise en place du secrétariat. Nous voulons une croissance numérique du Parti et nous sommes ouverts à tous ceux qui veulent nous rejoindre surtout avec l’approche des élections. Il y a dix élus et par conséquent ceux qu’ils adhérer peuvent se présenter dans les cellules, ou ils pourront être renseignés, et dieu voulant, ils pourront s’ils le souhaitent occuper des postes au niveau du secrétariat car nous avons un mandat de deux ans.

 

Existe t-il au sein de du PCT une politique qui incite les jeunes qui adhèrent à rester de façon permanente et durable au PCT, quand on sait que la jeunesse vagabonde d’un parti à un autre à la recherche d’un bien être meilleur?

 

Jules Bouaka : La jeunesse est un problème entier. Nous, au sein de notre cellule on est entrain de réfléchir sur la manière d’enseigner aux jeunes l’amour du pays, de la patrie, du drapeau, bref comment changer les mentalités de la jeunesse congolaise vis-à-vis de leur pays. C’est très important car cela va pousser les jeunes à aller chercher du travailler, à s’organier et à se battre pour un meilleur avenir. A notre niveau, nous avons déjà commencé à s’organiser par groupe. Au niveau du siège on avait un atelier de couture, de pâtisserie et de savonnerie pour permettre aux jeunes de se prendre en charge. C’est un travail que nous allons continuer de faire en attendant de trouver des financements et d’améliorer les conditions de travail. Ce qui est sure on va établir un programme parce que nous avons des départements qui s’occupent des problèmes de la jeunesse et on ne le dira jamais assez, l’avenir de ce pays appartient aux jeunes.

 

Un dernier mot ?

 

Jules Bouaka : Grâce aux travaux de désenclavement de Diata, (construction des routes, éclairages dans les grandes artères), notre quartier est de plus en plus fréquenté et les actes de banditisme deviennent rarissimes. C’est d’ailleurs pour cela que nous avons tenu à voter de façon unanime la mention de soutient au président Denis Sassou Nguesso lors de notre élection.

 

Propos recueillis par Annette Kouamba Matondo



21/05/2013
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