Festival TuSéo
Festival TuSéo
Un come back très attendu
Après quatre ans d’absence sur la scène nationale, le festival international de rire tuSeo revient sur les devants de la scène du 22 au 27 octobre prochain à Brazzaville et Pointe-Noire. Un Come back qui promet des belles surprises.
Entre Brazzaville et Pointe-Noire, la 5ème édition du festival du rire TuSeo s’annonce d’or et déjà pleine de surprises. Au menu: la présentation de Willy Zekid, dessinateur congolais qui présentera son parcours au public de TuSeo, un concours de photographie sur les costumes, le maquillage de scène, la projection d’un documentaire sur le Nkelo ou la tchatche des sapeurs congolais. Et pour couronner le tout, spectacles, conférences, projections et l’excursion agrémenteront ce voyaoge pour le le bonheur des festivaliers.
Une aventure qu’elle assure unique dans la mesure où, d’imminents artistes venus du monde entier (de l’Afrique, de l’Europe, de l’Amérique Central et Haïti) célébreront l’humour sur une même scène tout en apportant individuellement leur propre marque de fabrique. Une spécificité singulière et universelle que l’artiste et initiatrice du festival compte bien exploiter pour les prochaines éditions.
Prévue entre les mois de novembre et octobre, des dates qui lui sont chères, Lauryathe dit « j’ai tenu à fidéliser le public car toutes les dernières éditions de TuSéo se sont tenues à ces dates avec le risque bien sure de voir quelques activités du programme être annulées ».Elle espère néanmoins changer de dates l’année prochaine pour ne pas pénaliser les artistes ou annuler des spectacles programmés lors des journées pluvieuses.
Et pour que ce rendez-vous ressemble à une fête populaire, le comité d’organisation de Brazzaville a mis en place une stratégie et étudie actuellement comment reconquérir le public.
« Je peux dire que le festival Tuseo a un peu plus de chance d’avoir réussi à se faire un public sans trop de problème. Nous avons le soutien du public, nous le considérons comme un partenaire incontournable pour notre événement. D’ailleurs grâce au public, nous avons réussi à payer certains spectacles rien qu’avec les entrées en salle en 2007 » a fait savoir la coordonnatrice qui est persuadé que le retour de ce festival est très attendu aussi bien par le public que par les artistes qui ont hâte de retrouver la scène de leur festival.
« Depuis notre absence, il n’y a pas eu une manifestation à la hauteur de Tuseo à Brazzaville. Tuseo a réussi a mon avis, à créer sa marque, il a su marquer ses empreintes dans le milieu culturel à côté d’autres festivals du spectacle vivant existant au pays » a expliqué la coordonnatrice qui lance un appel à tous les inconditionnels du rire, de la bonne humeur à venir partager des franches moments de rigolade avec les artistes.
Edition placée sous le signe du partage « Retrouvailles, partage et échange » comme l’indique le thème de cette année, Lauryathe souhaite que cette tribune permette aux artistex comme au public de discuter et échanger en toute convivialité pendant toute la durée de cette rencontre. « Rien de plus réconfortant que de se retrouver pour partager nos nouvelles, les différentesconnaissances acquises ça et là dans nos déplacements, nos formations, nos conférences, colloques etc » a souligné Lauryathe qui est ravie qu’une partie des activités de Tuséo se déroulent à Pointe Noire, ville économique (en partenariat avec le projet Basango Point Culturel, que dirige M. Wilfrid Massamba, un opérateur culturel très entreprenant de la place).
Femme de culture, elle se réjouit que Tuséo, ne soit plus l’unique festival dans la course consacrée au rire, mais elle réclame toutefois son titre d’aîné « Je suis très fière que le festival TuSeo soit le grand frère des autres festivals de la sous région » a-t-elle déclaré.
Pour ce grand retour sur les scènes congolaises, le comité d’organisation n’a pas lésiné sur le choix de ses convives. Une palette dedirecteurs des festivals du rire nés au niveau de la sous région seront de la fête « (…) Nous avons décidé de nous rencontrer à Brazzaville, pour discuter et travailler autour de laProblématique de la formation, de la création, de la professionnalisation, de la diffusion et du financement de l’humour en Afrique. C’est une initiative de Majors André Akoa, Directeur du festival Yaoundé Fou rire du Cameroun ». A avoué la coordonnatrice
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Lauryathe et sa terre d’adoption
Installée depuis quatre en France, Lauryathe n’a pas croisé les bras. Elle a crée l’Association Lenda qui veut signifie « réussir ». Cette association se veut être la vitrine de la culture africaine, congolaise dans la commune de Limay où elle habite et dans ses environs. « L’Association Lenda se donne comme mission de tisser un lien social entre les populations, par le biais des actions sociales et des activités artistiques et culturelles. C’est un acteur majeur de l’échange et de la diffusion des richesses culturels du Sud ouvertes auprès des autres peuples du monde (…) » a fait savoir Lauryathe qui est convaincue que « Lenda info » est un excellent outil pour faire connaître le Congo et toutes les activités qui s’y déroulent.
Passionnée de journalisme, elle a mis en ligne Lenda info qui est un instrument de communication de l’association. Ce journal en ligne permet à l’association de rester en contact avec Brazzaville, le Congo, l’Afrique et le reste du monde. « Nous avons le plaisir de constater qu’il trouve un intérêt particulier auprès des lecteurs, aussi bien ici qu’à l’extérieur de la France. Actuellement, nous y présentons tous les invités de Tuseo et l’ensemble des activités attendues à cette nouvelle édition » a assuré la directrice.
Par ailleurs, absente depuis un moment sur le sol congolais et rattrapée par sa récente maternité, Lauryathe se rend compte combien le Congo lui manque « j’ai compris à quel point j’aime mon pays. Beaucoup de choses me manquent, mes parents, ma famille, mes amis… mais le rendez-vous est pris pour octobre, les retrouvailles vont être célébrées ». Déclare la directrice qui a hâte de se retrouver à Brazzaville parmi les siens.
Enfin Lauryathe sollicite un véritable partenariat avec les dirigeants du Congo, Sociétés et Entreprises installés au Congo « Nos initiatives privées dans le domaine des arts et de la culture doivent être accompagnées, elles ont besoin d’être soutenes. Je vois comment la culture fait vivre et participe largement à la vie touristique de la France, ce pays reçoit du monde qui vient visiter ses lieux de mémoires, les musées, les grandes bibliothèques, il y a aussi ceux qui viennent à des festivals etc ». A souligné l’artiste dont la tête fourmille de projets
Annette Kouamba Matondo
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