Basango-ya-Brazza.

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Ecole Spéciale de Brazzaville

 

Moment  de liesse, de danses et de francs rires tel était l’ambiance bon enfant ce 26 juin lors de la cérémonie de fin d’année à l’école spéciale de Brazzaville. Au programme,  défilé de mode, poesie, musique et exposition… Des moments chaleureux que Pierre Julien, Moutombo Félicité, Sœur Odette fille de la charité, Claudie Mfuila,  la Directrice délégué de l’institut français du Congo et la Responsable programmation institut français nous en parlent.

Pierre Julien, Volontaire solidarité international à l’école spéciale de Brazzaville depuis un an.

Le travail des enfants qui a été réalisé au sein des ateliers  est de très bionne qualité et pour moi c’est une découverte récente puisque je suis arrivé en février  dernier  et j’étais impressionné par les réalisations. Ce qu’on a pu voir dans ce défile et on le voit bien, c’est d’une part la qualité des tenue que portait les mannequins, des tenues réalisés par les enfants dans les ateliers  et également la qualité du défilé lui-même puisque ce sont les jeunes de l’école qui se sont entrainé depuis deux mois et on avait l’impression que c’était des professionnels  et on peut dire la même chose au niveau des autres ateliers que ce soit la soudure la menuiserie, la coiffure, le garnissage, la cuisine.

Moutombo Félicité, la quarantaine, monitrice à l’école spéciale.

Cela fait treize ans que je suis à l’école spéciale. Quand je suis arrivée ici je savais ni lire ni écrire. Mais je me suis battu bec et oncles pour obtenir mes diplômes. Et la sortie de mon cycle comme il n’y avait pas assez de moniteurs,  j’ai donc décidé de rester pour enseigner les autres. Etre monitrice m’a appris à être plus patiente, à me battre quoiqu’il arrive. Bref, Je suis contente aujourd’hui que le travail des enfants soit présenté aux parents mais aussi aux congolais en général pour montrer que tous les enfants ont une chance de réussir ici.  Et le summum de cette journée a été de voir le travail de ses enfants, qui d’ici peu seront assurément autonomes. Je voudrais aussi remercier la sœur Marguerite, c’est elle qui  m’avait emmenée dans cette école, c’est elle aussi qui m’a permis d’acquérir mon tricycle.

Sœur  Odette fille de la charité

J’étais émue de voir nos enfants aujourd’hui que ce soit ceux qui ont défilés sur les podiums défiants les regards des invités, les petits qui ont  récité les poèmes. C’était un moment grandiose pour nous car ça été le couronnement de longs mois de travail .j’invite donc les parents et la société de ne pas rejetés les enfants même si ils n’ont as les même facultés que les autres, mais ils peuvent des responsables dans leurs vie si en leur en donne les moyens.

 

 

Claudie Mfuila, 17 ans, section couture est heureuse de jouer les mannequins en ce jour spécial..

Quand je suis arrivée ici je n’avais pas de niveau.  Aujourd’hui, je suis confiante en l’avenir car à la fin de mon cycle, j’aurai un métier. J’ai encore un peu de lacunes mais je vais me battre pour m’améliorer. Enfin je remercie les moniteurs qui sont à notre écoute, sans leur assistance, je ne serai peut être plus ici.

 Beatrice Directrice délégué de l’institut français du Congo

C’est une cérémonie vraiment réusssi. On connaissait un peu le travail de  menuiserie de l’école spéciale, mais  aujourd’hui, on a découvert  la création couture. C’est de très belles créations et elles ont été présentées.

Responsable programmation institut français

 C’est très réjouissant voir même émouvant le travail  qui  a été fait ici avec les jeunes élèves, avec une création de couture qui est très intéressante  qui pourrait avoir un avenir certain et de voir aussi tous les gens qui s’investissent   et on espère que ca va continuer dans ce sens. L’Ifc a eu à travailler avec l’école spéciale en terme de menuiserie justement car on connaissait bien leur atelier pour les supports des expositions et autres pour mettre en lumière des œuvres artistiques  e t aujourd’hui je pense qu’on peut va faire plus en apparaissant la chose dans le sens en exposant directement leur travail et aussi au niveau de la mode voir pourquoi pas organisé un événement, délocalisé peut être des activité de institut vers l’école spéciale, pour pouvoir rendre un peu visible

Propos recueillis par Berna Marty



25/08/2015
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