Dans les arcanes du handbag féminin
De la pochette au sacotin, des sacs aux formes généreuses au réticule, la rédaction a fait un petit voyage dans l’intime de quelques femmes….. Décryptage d’un accessoire décidément très bavard.
« Vider un sac c’est aussi vider un poids d’amour et de souvenirs » lance d’emblée Anita, la trentaine comptable à Chardon Farel, adepte du fourre tout « Dans mon sac, on trouve mes deux téléphones, un paquet chewing gums, mes clefs, une trousse de maquillage bien garnie, une crème pour la main, des Kleenex, ma carte d’identité, ma carte de la Mucode et bien évidement mon dernier parfum» témoigne Anita dont le sac est devenu son fidèle compagnon.
L’intérieur d’un sac féminin trahit souvent le caractère de sa « porteuse » :rouge à lèvres, crèmes, carte d’identité, carte bancaire, passeport, parfum, miroir, potable, stylos, des bouts de papiers que certaines ont du mal à se débarrasser…. Bref un accessoire ou certaines y ont rangé leur vie puisquu' à l'intérieur des poches et plis de ces sacs à main, se cachent des souvenirs et des secrets. En effet, si pour certaines femmes, le handbag est uniquement un accessoire, pour d’autres il est objet de désir. Sa couleur, sa texture, son esthétique, autant de symboles qu’influencent les femmes dans l’achat de leurs sacs.
C’est ainsi qu’on trouve le sac complice et compagnon à l’intérieur duquel la femme place tous ces souvenirs « à l’intérieur de mon sac, j’ai tous mes billets d’avion, quelques photos de mes enfants, un porte clef que j’ai ramené de Lourdes, mon carnet d’adresse et une vielle de bouteille de parfum que je trimballe partout avec moi » révèle Chantale, la quarantaine, fonctionnaire et mère de trois enfants. Chantale bien que très à la mode est plutôt attirée par des sacs "passe partout" ou "fourre tout "qui lui donne un air de spontanéité, de naturel. Chez elle l’attachement à cet accessoire est plus fort que tout.
Mais rares sont les femmes « monosac » qui garde fidèlement un sac jusqu'à l’usure. Davantage multipartenaires, comme l’est Evelyne Koulengana, la trentaine révolue, professeur de français au collège et adepte du sac « impulsion », dont la vocation est de s’accorder tout autant avec les vestimentaire, les chaussures, que ses humeurs. « Mon sac porte une partie de ce que je fais, on trouve un carton de craie, mon téléphone, mon agenda, mes lunettes, et quelques copies d’élèves ; en fait le contenu de mon sac change en fonction de mes déplacements, à l’église, comme à un mariage ». Evelyne porte son sac nonchalamment sur l’épaule, et parfois même en bandoulière.
Porté au creux du coude, ou façon mode, fermement arrimé à l’avant bras, on dit que la taille du sac est révélatrice de l’âme de celle qui le porte (sac séduction, choix de coup de foudre ou identitaire) Moyo, Marinette, 17 ans en première C adopte le port fashion du moment, sur l’avant bras, elle fait partie des initiées, ces jeunes filles qui suivent la mode sans complexe. « Dans mon sac, j’ai en permanence un foulard et ma bible, du glose, mon parfum en forme de cœur, mon téléphone, un paquet de kleenex, un stylo à bille, plus mon porte monnaie fétiche » souligne t-elle.
Annette Kouamba Matondo
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