Basango-ya-Brazza.

Donner un coup de punch au cinéma congolais


          Rassembler les acteurs les plus représentatifs du paysage audiovisuel congolais de ces dernières années pour révéler les énergies et les initiatives qui essaient de faire vivre un art de plus en plus oublié tel est leitmotiv du collectif « To zali » qui signifie en français « nous sommes ». En place depuis le début de l’année, son initiateur Rufin Mbou Mikima, réalisateur et producteur de la maison Inzo ya bilili (maison des images) nous en parle

Que vise le collectif To zali ?

         
Rufin Mbou Mikima : Le collectif To zali vise  à voir la richesse de la production cinématographique congolaise, c'est aussi une forme d'appel aux autorités congolaises pour qu'une attention particulière soit enfin donnée à cet art.











Depuis la naissance de votre collectif combien de film avez vous produits ?

        Rufin Mbou Mikima : Le collectif a déjà réalisé 2 films, 2 autres sont en cours. D'ici à la fin de l'année ce sont 11 films qui seront réalisés.












Concrètement quelles sont les difficultés que vous rencontrez et quelles sont vos attentes ?


       Rufin Mbou Mikima : La grande difficulté de ce projet c'est l'indifférence de nos autorités et de certains partenaires que nous avons contactés. Seul l'Institut français du Congo nous accompagne.

Ce que nous espérons c'est que le ministère de la culture identifie les acteurs de son cinéma et nous associe à la mise en place des actions qui favorisent sa renonce. Nous espérons aussi une large diffusion et une sensibilisation du public congolais aux productions locales

Qu’est ce que votre présence ( le collectif) apporte de plus dans le paysage cinématographique congolais ?

      Rufin Mbou Mikima : Le collectif veut donner un cadre officiel pour montrer la richesse et défendre l'intérêt du cinéma dans notre société. C'est aussi une expérience inédite de travailler ensemble entre réalisateurs congolais.
Nous sommes 12. 3 vivent actuellement hors du Congo : Amog, Jehu et moi.







                                                     Propos recueillis par Annette Kouamba Matondo