Basango-ya-Brazza.

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Amour Sauveur

 

« On a compris qu’il ne faut plus espérer, mais qu’il faut agir pour exister ».  

Premier cinéaste à avoir relancer le cinéma congolais après les deux conflits socio- politique que le Congo a connu, Amour Sauveur est un acteur incontournable dans le paysage cinématographique congolais. Réalisateur et producteur, Amour qui n'a pas sa langue dans la poche nous parle du cinéma, sa passion, sa raison de vivre.

Qu’est ce qui te motive  à faire le métier de producteur quand on sait que ce n’est pas un métier rentable en Afrique?

Amour Sauveur: Mon premier souci est de faire connaître le cinéma du Congo hors de nos frontières. Ce n’est pas d’abord le gain qui compte, sinon j’aurai longtemps abandonné ce métier. Nous désirons que le Congo existe comme le Burkina Faso, mais le seul regret est qu’on le fait sans être accompagné. 

Ton regard sur le cinéma congolais ?

Amour Sauveur: Un regard très optimiste, au delà de toutes difficultés. On a compris qu’il ne faut plus espérer, mais qu’il faut agir pour exister.  

Un dernier mot ?

Amour Sauveur: Tous les 2 ans, officiellement nous sommes absents à la grande réunion du 7 ème art du continent. Donc délibérément, on choisit de ne pas exister dans un domaine qui par ailleurs permet à un pays d’être connu. Je demande au gouvernement de nous aider aller en 2015 au FESPACO car comme l’a su le dire Nelson Mandela «  Ce qui se fait sans nous est contre nous ». Nous devons participer à ces assises pour être plus visibles.

 



04/12/2014
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