Basango-ya-Brazza.

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Améliorer la condition des femmes handicapées.

 


 

Un leitmotiv de Joelle Emmanuelle Akouele,

 

 

Joelle Emmanuelle Akouele, (handicapée), journaliste de formation et présidente de la coopérative des femmes handicapées du Congo (CFHC) n’a pas encore dit son dernier mot. Candidate malheureuse au législative de 2008, Joëlle compte de nouveau se présenter aux échéances prochaines. Un engagement qu’elle renouvelle pour améliorer la condition de la  femme handicapée.

 

« La vie est un combat et ce combat n’est pas seulement réservé à la femme valide, » déclare Joëlle qui est consciente que le statut des femmes handicapées et de l’handicapé en général est précaire au Congo.

Mais cette réalité n’est pas une barrière pour elle car cette dernière a réussit à briser le complexe d’infériorité vis-à-vis des hommes mais aussi des femmes valides. Elle est persuadée que les femmes handicapées ont les mêmes potentialités que les femmes valides, l’essentiel dit elle «  qu’on nous accorde un plus d’importance car beaucoup de congolais nous considèrent comme des gens sans importance dans la société »

Mais pour autant, Joelle ne se voile pas les yeux, elle est consciente que l’obtention de ce statut ne va se faire qu’à coup de lutte et de persévérance car a-t-elle fait savoir que « les pressions et les oppressions qui s’imposent à la femme par rapport aux comportements des hommes nécessitent un engagement ferme des femmes ».

Joelle sait de quoi sont capables les hommes une fois qu’ils sentent leurs intérêts menacés. « Ce n’était pas facile pour moi de m’imposer dans ma circonscription, nous étions 21 candidats et j’étais l’unique femme, mais j’ai réussi i obtenir la 5ème la place »  comme l’a indiqué la jeune femme qui a du faire face aux provocations de la gente masculine lors des campagnes.

Un exploit qu’elle met sur le compte de son caractère « je suis une fonceuse, je me laisse pas facilement abattre. Quand les campagnes ont commencé j’étais en voyage, et j’ai pris le train en marche. Mais à chaque fois que je plaçais mes  banderoles, ils étaient  saccagés. Bref ce n’était pas facile de m’implanter, mais je n’ai pas baissé les bras, j’ai continué à en remettre jusqu’au moment où mes adversaires ont compris qu’il n’avait pas à faire à une femme comme les autres » a clamé Joëlle.

Elle se réjouit en outre de la décision du président de la république qui lors du message à la nation en août dernier a fait le vœu de voir plus de femmes nommées à des postes de direction. Une exhortation qui n’est certes pas encore  respectée au sein des partis politiques mais qui va remettre sur les rails les hommes qui ne veulent pas céder leur pouvoir aux femmes. «  Je crois que le président de la république a réfléchit sur la position de la femme et par ricochet sur celle de la femme handicapée et je ne peut que louer cette initiative »  a souligné la  future candidate qui  compte bien appliquer cette ordre au sein de son association «  au niveau de mon association, nous sommes entrain d’exhorter la femme handicapée à s’engager massivement et pleinement pour que cette question de parité soit une évidence au sein des partis politiques. C’est pour moi un défi à relever, faire comprendre à la femme handicapée qu’elle n’est pas différente la femme valide, militer pour que la femme handicapée ne soit plus en bas de l’échelle ».

Journaliste de formation, Joelle Emmanuelle Akouele, est la présidente de la Coopérativedes femmes handicapées du Congo « j’ai formé cette association depuis 1997. Sa mission primordiale est de prévaloir les talents de la femme handicapée, et de former ces femmes à s’intéresser  à la politique parce que lorsqu’on parle de la politique on ne voit pas seulement les femmes valides, il y a aussi des femmes handicapée capable de s’exprimer, de porter leur opinion haut dans les sphères de la politique ». Assure  la présidente

Mais la jeune femme reconnaît que ce n’est pas une tache facile car beaucoup de femmes malgré les formation ont du mal entrer dans le bal « Les femmes hésitent pour beaucoup de raisons,  mais le mythe est entrain d’être brisé grâce à la participation de certaines décidées à faire entendre leurs voix. Et pour ce qui est de la femme handicapée, nous sommes entrain de multiplier les activités, dans le cadre des IEC (information éducation et communication) qui consiste à communiquer afin d’emmener les femmes handicapée  à se  scolariser, à s’intéresser massivement à la politique  pour être visibles dans les postes de décision"  a fait savoir Joelle

Annette Kouamba Matondo

 

 

 

 

 



26/04/2012
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